Le dialogue territorial
De nos jours pour agir dans le domaine de l’environnement, il ne suffit plus de monter un projet, d’en informer la population, puis de lui demander de se mobiliser pour sa mise en œuvre, de « participer ». L’instauration d’un processus de dialogue territorial devient alors de plus en plus courant. Il s’agit de co-construire, c’est-à-dire de faciliter le rapprochement entre des groupes d’intérêt afin d’aboutir à des propositions communes.
Trois piliers
La réussite d’un processus de dialogue territorial repose sur trois piliers :
- La définition d’un cadre spécifique : objectifs du dialogue et produits attendus, répartition des tâches, règles de fonctionnement, gestion du temps ;
- La mise au point d’un déroulement simple, progressif et flexible : identification des besoins, recherche ouverte et choix des solutions ;
- Le choix d’un animateur, garant du cadre, capable d’adopter des postures de neutralité et de construire sa légitimité aux yeux des parties prenantes.
Le processus
- Le diagnostic préalable : il repose sur des entretiens avec les principaux protagonistes. Il permet de vérifier que les conditions du dialogue sont réunies (en particulier que les protagonistes acceptent de tenter le dialogue, l’enjeu du dialogue est réel, le rapport de force est à peu près équilibré) ;
- Les instances du dialogue : comité de pilotage, comité restreint, groupes de travail. La composition de ces instances repose sur le principe de la non exclusion ou plutôt de l’intégration de toutes les parties concernées ;
- Le dialogue : expression des besoins de chaque partie, recherche ouverte de solutions, choix des solutions et rédaction de l’accord.
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